Anne-Lyne Rouget a été élue Présidente de la Fédération Nationale des Mandataires Judiciaires Indépendants à la Protection des Majeurs (FNMJI). Elle succède à Caroline Montrignac, que la fédération remercie vivement pour son engagement au service de la reconnaissance de la profession.
Mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) depuis 2015, Anne-Lyne Rouget (36 ans) exerce aujourd’hui en tant qu’indépendante (MJPMi) à Toulon, après un parcours marqué par une forte implication dans le secteur de la protection juridique des majeurs. Elle a successivement été juriste, responsable de service juridique et experte auprès de la Haute Autorité de Santé.
Parallèlement à ses engagements professionnels, Anne-Lyne Rouget participe activement à la formation et à la sensibilisation autour des enjeux de la protection juridique. Elle intervient régulièrement dans des cursus universitaires et des parcours de certification. Elle prend également part à des actions d'information à destination des familles de personnes souffrant de troubles psychiatriques, ainsi qu'à des initiatives portées par des associations œuvrant en faveur des personnes sans domicile. Son engagement s’inscrit ainsi dans une approche globale, à la fois pédagogique et humaine.
Engagée de longue date au sein du tissu associatif, elle est membre du Conseil d’administration de la Fédération des mandataires judiciaires du Var depuis 2021, et du Conseil de direction de la FNMJI depuis 2022. Elle en assurait la vice-présidence depuis 2024. Forte de cette expérience de terrain et de représentation nationale, Anne-Lyne Rouget entend placer son mandat sous le signe de la mobilisation collective pour défendre les intérêts de la profession, en particulier sur les enjeux d’attractivité, la profession souffrant d’un gel de sa rémunération depuis 2014.
Anne-Lyne Rouget, nouvelle Présidente de la FNMJI, déclare :
« C’est un grand honneur de prendre aujourd’hui la suite de Caroline Montrignac, dont je salue l’énergie et la constance dans la défense de notre profession. La FNMJI joue un rôle central pour faire entendre la voix des MJPMi, souvent oubliés alors qu’ils exercent une mission essentielle au bon fonctionnement de notre société. Face à l’augmentation du nombre de mesures, au manque de reconnaissance institutionnelle et à une rémunération qui reste dramatiquement insuffisante, nous devons franchir une nouvelle étape. La revalorisation de notre rémunération n’est pas un luxe, c’est une urgence. Elle conditionne l’avenir même de la protection juridique des majeurs dans notre pays. Ce sera la priorité de mon mandat.